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L'épreuve de français du concours médecin des armées

L’épreuve de français du concours ESA porte bien mal son nom tant il ne s’agit absolument pas d’une épreuve semblable à celle que connaissent les bacheliers. En effet, comme bon nombre de ses homologues de la Conférence des Grandes Ecoles, l’ESA propose une épreuve non de français mais de résumé / discussion très orientée culture générale… Si les élèves des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles y sont préparés pendant deux ans, l’exercice est en revanche absolument nouveau pour le lycéen tant dans la forme que dans le fond.

Il s’agit, en un temps particulièrement court (1h30 seulement) :

  • de résumer en un nombre de mot limité défini (généralement compris entre 100 et 150, avec une tolérance de +/- 10%) un texte qui peut se révéler long et complexe portant sur un thème de culture générale.
  • de produire en suivant un essai sur une question rattachée au texte

Cette épreuve, si singulière pour un lycéen, mobilise cinq qualités essentielles :

  • Capacité d’analyse
  • Esprite de synthèse
  • Culture générale
  • Qualité d’expression
  • Rapidité d’exécution

Si le candidat est plus familier de l’esprit de l’essai qui se rapproche peu ou prou de celui d’une dissertation, la contraction de texte quant à elle l’invitera à la reformulation qui ne consiste certainement pas à simplement paraphraser l’auteur mais à restituer, de façon condensée mais fidèle, le texte proposé en respectant la limitation du nombre de mots imposée. Cette reformulation doit reprendre dans le même ordre les idées essentielles du texte en respectant scrupuleusement le système énonciatif, ce qui suppose une lecture intelligente, c’est-à-dire analytique pour en comprendre le sens et en appréhender l’organisation logique.
Voici à titre d’exemple, quelques sujets de la partie essai de l’épreuve de français aux concours ESA :

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